Semaine promotionnelle du projet SOLiD au Liban
Semaine promotionnelle du projet SOLiD au Liban
Dans le cadre du projet SOLiD II visant à promouvoir le dialogue social dans les pays du sud de la Méditerranée, et afin d'assurer l'implication de tous les militants actifs dans les affaires publiques des pays ciblés dans la deuxième phase (le Liban, l'Algérie et la Palestine) une série de réunions ont été organisées à Beyrouth les 5, 6 et 7 octobre 2022. Ces journée promotionnelles auprès des parties concernées par le dialogue social dans le pays pour discuter de l'importance de son développement et de son institutionnalisation au Liban et de la poursuite du rapprochement et de l'accord entre tous les acteurs sociaux pour déterminer les priorités communes qui doivent être abordées pour surmonter la crise économique et sociale et pour structurer la coopération et le partenariat entre tous ceux qui sont impliqués dans cette voie.
Cette activité comprenait une réunion entre le secrétariat du projet et le président du Conseil économique, Social et Environnemental au Liban pour présenter le projet SOLiD, les activités les plus importantes prévues pour le Liban et pour présenter l’avancement des discussions entre les partenaires sociaux sur les priorités qui devraient y être travaillées dans le cadre d'un dialogue global et multilatéral. La réunion a insister sur la nécessité de renforcer les relations et les liens entre les différents organes législatifs, consultatifs et exécutifs pour développer le rôle des institutions de dialogue social pour aborder les questions économiques et sociales prioritaires.
Compte tenu du rôle important que jouent les universités dans la formation et la sensibilisation à l'importance de développer le dialogue social et d'activer les politiques de réforme, une réunion a été organisée avec des représentants de l'Institut Issam Fares pour la politique publique et les affaires internationales de l'Université américaine de Beyrouth et une autre réunion avec le directeur de l'Institut des sciences politiques de l'Université Saint-Joseph afin de présenter les objectifs et les résultats du projet SOLiD. La réunion a abordé les moyens de coopération conjointe, la valorisation et le rôle de tous les acteurs dans le développement des politiques publiques et les alternatives et des plans d'action pour faire face aux problèmes économiques et sociaux en renforçant l'outil du dialogue social dans les pays du sud de la Méditerranée.
Ces réunions ont inclus des discussions avec l'Observatoire libanais pour les droits des travailleurs et des employés qui est un réseau d'action pour les droits de l'homme afin d'impliquer davantage toutes les parties dans le processus de dialogue social dans le pays et de déterminer les priorités qui seront incluses dans les propositions et les plans d'action de la conférence.
La réussite du processus et de l'institutionnalisation du dialogue social reste tributaire de la volonté et de l'engagement politique de toutes les parties et de l'incarnation de la démocratie à tous les niveaux. Pour cette raison, les représentants du projet ont rencontré un groupe de parlementaires pour leur présenter le projet SOLiD et l'importance de ses résultats dans le développement d'un travail conjoint entre tous les acteurs aux niveaux local, national et régional pour proposer des alternatives et des plans d'action nationaux qui incluent toutes les priorités et tous les défis dans les pays cibles.
Afin d'activer toutes ces idées et ces plans, les discussions avec les parlementaires ont souligné l’importance d'établir des organes permanents pour suivre et évaluer le cours du dialogue social dans le pays, tout en fournissant les conditions juridiques, organisationnelles et matérielles pour sa mise en œuvre. Les différents interlocuteurs ont statué sur la nécessité de l'activation d'institutions consultatives qui jouent un rôle dans le développement de politiques et de réformes que le Parlement peut traduire en plans d'action nationaux pour relever les défis économiques et le développement social en activant les réformes et en rédigeant les lois nécessaires qui encadrent ces tendances.
Ces différentes réunions ont été l'occasion de renforcer le partenariat avec les parties concernées par le dialogue social au Liban. Ces partenaires ont exprimé leur disponibilité et leur soutien à la coopération et à l'échange d'idées et de propositions, ainsi que leur engagement à les mettre en œuvre, en plus de leur implication effective dans le processus de réforme multilatéral afin de développer et d'institutionnaliser le mécanisme du dialogue social dans le pays.